Aider votre chat à gérer une hospitalisation et sa convalescence

Les au-revoirs

Tout d’abord, pour ne pas affoler Félix il ne faut pas dramatiser la séparation et surtout il faut éviter de pleurer pour qu’il n’ait pas l’impression que vous l’abandonnez. Afin que votre matou ne perde pas tous ses repères, nous vous conseillons de lui laisser un de ses jouets ou un coussin afin de lui rappeler les odeurs de la maison. Vous pouvez aussi le rassurer et lui parler avec un ton calme en lui expliquant que tout ira bien.

Le retour à la maison

Sur le chemin du retour, rassurez votre matou en lui expliquant que vous rentrez à la maison car il risque d’être déboussolé avec l’anesthésie. Vous pouvez aussi parfumer la voiture d’une légère odeur de lavande qui pourra l’apaiser. Arrivé à la maison, ne le brusquez pas car il lui faudra un petit temps pour reprendre ses marques. Suivant l’opération, votre matou pourra avoir des difficultés à se mouvoir et risque de ne pas comprendre pourquoi (patte plâtrée par exemple). Il risque de stresser et peut même avoir des réactions brusques envers vous. Il faudra donc le rassurer. N’hésitez pas à recourrir à des odeurs apaisantes pour les chats et à demander conseil à votre vétérinaire. Pensez aussi à lui rapprocher sa gamelle au plus près afin qu’il ait le moins à se déplacer.

Gérer les soins post-opératoires 

Il se peut que votre matou doive retourner chez le vétérinaire post-opération pour des soins : points à retirer, plaie à vérifier, plâtre à enlever, radio de contrôle à faire. Là encore, le mot d’ordre est de rassurer votre chat. Vous pouvez lui donner quelques fleurs de Bach adaptées à son cas pour l’apaiser. N’hésitez pas aussi à signaler à votre vétérinaire au moment de prendre le rendez-vous la situation pour que votre matou soit pris en main rapidement et n’attende pas trop longtemps dans la salle d’attente. Une fois de retour à la maison, laissez-le au calme pour qu’il se remette. Si les points ont été enlevés, pensez à surveiller leur cicatrisation. Evitez au maximum de toucher les zones sensibles ou douloureuses et pensez bien à prévenir vos enfants.

Surtout n’en voulez pas à votre matou s’il a un coup de patte ou un croc malheureux. Mettez-vous à sa place quand on souffre on a tendance à se protéger plus que de raison. Par peur, par douleur, ou par anticipation il peut avoir un comportement plus agressif, c’est pourquoi il faut le laisser au calme. Et n’oubliez pas de faire appel à un comportementaliste si besoin car sa mission est aussi de vous guider ou d’aider votre matou à reprendre une vie normale suite à une intervention lourde.