Mr. Pickles, le chat qui a intégré une maison de retraite

Mr. Pickles, un matou de 14 ans, a décidé d’élire résidence chez de nouveaux propriétaires, mais pas chez n’importe qui. Et pour cause,  il a choisi la Bayview Retirement Community, une maison de retraite américaine, où il est désormais plus heureux que jamais.

A son arrivée, c’était un chat «vraiment petit et maigre», selon une des résidentes. «Quelques personnes sympathiques lui ont donné à manger. Il est donc revenu.»Source Avant d’élire domicile chez ses nouveaux propriétaires, il appartenait à un homme du voisinage qui, devenu malade, se rendait souvent à l’hôpital, ne pouvant plus s’en occuper correctement. Cet homme a donc naturellement accepté que la résidence garde son félin. Comme toute mascotte qui se respecte, le chat vit aujourd’hui au rythme de la maison de retraite, participe aux différentes activités, se promène dans les jardins et apportent beaucoup d’amour à sa nouvelle famille. Et pour cause, sa présence est bénéfique pour les personnes âgées dans la mesure où il leur permet de ne jamais se sentir seules.

Mr. Pickles n’est pas le seul à avoir le droit de pénétrer dans ce genre de milieu habituellement interdit aux animaux. Un établissement hospitalier, situé dans la ville d’Hamilton au canada, a récemment eu une brillante idée : permettre à ses patients de recevoir la visite de leurs animaux chéris. Et grâce au programme «Zachary’s Paws for Healing», prénommé ainsi en mémoire d’un certain Zachary Noble décédé d’un cancer dans cet hôpital, 25 visites ont déjà eu lieu entre les petits poilus et leurs maîtres malades. C’est la tante du défunt, Donna Jenkins, qui a lancé cette idée après avoir compris les effets bénéfiques de ces visites sur son neveu. Patient, celui-ci avait en effet eu l’opportunité de voir ses toutous au cours de son hospitalisation, ce qui lui avait d’ailleurs redonné un peu de forces avant de s’éteindre.

Fière de la réussite de ce programme, elle espère pouvoir honorer un peu plus la mémoire de son cher Zachary en étendant désormais son idée à de nouveaux hôpitaux. Et si ce système venait également en France ?