UNE ANCIENNE PHOTOGRAPHE S’OCCUPE DE 200 ANIMAUX DANS UNE FERME

Daria Pushkavera et son mari ont tout quitté pour s’installer à la campagne, loin de Moscou, leur fief d’origine. Elle a délaissé son métier de photographe pour prendre en charge une dizaine d’animaux. Dizaine qui s’est rapidement transformée en 200… Retrouvez son incroyable quotidien. Crédit photos : Instagram de Daria Tout a commencé par la prise en charge d’un […]

Daria Pushkavera et son mari ont tout quitté pour s’installer à la campagne, loin de Moscou, leur fief d’origine. Elle a délaissé son métier de photographe pour prendre en charge une dizaine d’animaux. Dizaine qui s’est rapidement transformée en 200… Retrouvez son incroyable quotidien.


Crédit photos : Instagram de Daria

Tout a commencé par la prise en charge d’un chiot aveugle, qui s’en est allé consulter un ophtalmologue. Tout est devenu plus limpide. Elle voulait consacrer la suite de sa vie aux chiens et aux animaux en détresse. Elle, c’est Daria Pushkareva. L’une « des 5 meilleures photographes de mariage de Moscou » dixit l’intéressée. Cette femme ne ménageait pas ses efforts dans un travail éreintant. Jusqu’à ce que son amour pour les animaux, pour les chiens, fasse basculer sa carrière. Elle raconte tout cela chez nos confrères de Bored Panda. Morceaux choisis.

LA PHOTOGRAPHIE, POURQUOI ?
« Je suis devenu photographe car je voulais réduire l’intensité de ma vie. J’ai investi tout mon argent dans les équipements et dans les cours afin de parfaire mes compétences. Mais j’ai fini comme avant : aucun jour de vacances, aucun repos alors que j’en avais désespérément besoin. »

SON AMOUR POUR LES ANIMAUX
« Dans mon enfance, j’ai toujours dit que je voulais gérer un jour un refuge pour chiens. J’ai attendu longtemps avant d’avoir mon premier chien. Lorsque j’évoluais dans le monde cinématographique, je me suis beaucoup impliquée pour aider les animaux. J’ai fait des donset je me suis portée volontaire pour animer un forum sur Internet. »

SON 7EME CHIEN A CHANGE LA VIE DU COUPLE
« Mon mari et moi voulions un 7e chien. L’un était du côté de Krasnodar, dans un état si terrible que personne ne s’en soucierait jamais. Il avait 7 mois et nous l’avons ramené à la maison. Dans la nuit, il a commencé à s’attaquer à nos 6 autres chiens. Les combats ne s’arrêtaient pas. A tel point que nous avons dû le confier à un éducateur canin… Mais il n’a rien pu faire. Il était persuadé que le chien continuerait de la sorte en raison d’un traumatisme crânien qui altérait sa perception. » Devant les attaques répétées du canidé, « au cou et au visage », un cynologue a conseillé au couple de le tuer. « Mon mari savait ce qu’il fallait faire. Il a pris une couverture, attira le chien dans le hall et le musela sur place. » Plus tard, un spécialiste comportemental canin a suggéré au couple de quitter la ville afin d’offrir davantage d’espaces à tous ces chiens, surtout au dernier. La famille déménage à environ 160 km de Moscou, en pleine campagne.

UNE DEUXIÈME VIE
Cela fait désormais 4 ans que le couple s’est exilé loin du tumulte de la vie urbaine. « Nous avons de l’eau chaude, des toilettes et nous dépensons toutes nos économies pour nos animaux. » Daria et son mari préfèrent le confort de leurs chiens au leur. Des canidés qui allaient bientôt être rejoints par de nombreuses autres espèces.

UNE CENTAINE D’ANIMAUX
Aujourd’hui, la ferme compte une centaine d’animaux. Tout a commencé par l’arrivée de 3 renards, puis par celle de 7 ratons laveurs. « J’ai vu, sur les réseaux sociaux, une annonce pour sauver un raton laveur sans patte. J’en suis tombée amoureuse et nous avons décidé d’accueillir une portée de 7 petits. » « En deux ans, le nombre d’animaux à fourrure sauvés est d’une centaine. Au fur et à mesure, nous avons réussi à gérer ces animaux en difficulté et à acquérir une expérience de vétérinaire. »

LA FERME DEVIENT UNE PETITE ENTREPRISE
Le couple annonce compter 2 employésDaria avoue que « la charge de travail est lourde, surtout en hiver », du fait des températures glaciales. Les journées du couple sont entièrement consacrées à leurs animaux. Des tiers n’hésitent jamais à venir donner un petit coup de main. Et puis, il y a le volet économique, dur à supporter : « Nous devons nourrir 200 animaux, nous leur donnons une alimentation équilibrée, avec de la viande, du poisson, de la volaille. » Afin de faire face à ces dépenses conséquentesDaria est revenue dans son domaine de prédilection, la photo. Simplement en tant que pigiste, pour « de la retouche photo ». Histoire d’arrondir les fins de mois et de continuer à vivre de la sorte. Une vie choisie qu’elle n’échangerait pour rien au monde.

Written By Tanguy-LabelBox

On avril 23, 2019

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