Mais avant d’aller plus loin, développons déjà cette définition. On parle bien d’un chat à l’état sauvage, comme toujours en éthologie. Le fameux chat haret. Ce chat là vit sur un territoire d’environ 3 km2. Il y vit seul, ses rares rencontres seront lors des chaleurs, ou pour une femelle le temps d’éduquer les chatons. Le chat est associable, ce qui veut dire que de lui-même il ne recherche pas le contact avec ses congénères. Attention, ne pas confondre avec antipathique ou acariâtre, juste il aime bien rester seul et ne ressent pas le besoin de communauté.
Ceci étant, même les chats sauvages rencontrent en territoire neutre régulièrement leurs congénères pour échanger (quoi ? je ne sais pas, mais on a tous vu ces réunions de chats dans des endroits désertés le reste du temps). Cependant, entre voir un copain et vivre avec il y a des limites que le chat sauvage ne va pas franchir facilement.
Bien entendu le chat domestique est habitué à vivre avec des copains, parce qu’il a été sociabilisé et socialisé par sa mère et les humains. Mais là n’est pas notre sujet.
Le chat haret a donc un territoire assez vaste à gérer. Il faut le contrôler, le défendre etc. Ce territoire est divisé en sous territoires, chacun ayant une fonction. Cela ne vous rappelle rien ?
Nous vivons dans une maison, un appartement ou un studio, avec des pièces ou des zones ayant chacune une fonction…
En réalité le chat se plait à vivre auprès des humains, parce qu’il y trouve des similitudes, en plus des avantages évidents ! Donc pour nos petits félins, vivre dans une habitation humaine ne change pas beaucoup, si ce n’est par la superficie. Le chat va donc y prendre ses habitudes et se sentir très rapidement à l’aise quelque soit la taille de l’habitation.
Mais ne vous y trompez pas, le chat est conscient que ce territoire sur lequel il cohabite avec vous et d’éventuels copains n’est pas le sien, mais le vôtre. Celui que vous lui laissez à disposition pour vivre. Celui que vous rendez confortable pour lui. Il respecte votre territoire pour peu que vous respectiez ses besoins (sauf problème comportemental, cela va de soi !).
Mais il arrive parfois que par anthropomorphisme, le chat se pense chez lui, maître des lieux que vous lui offrez par une attitude inadaptée. Aussi n’oubliez jamais, le chat vit chez vous, et vous devez rester maître à bord pour éviter tous soucis de cohabitation par la suite. Bien entendu le chat est un animal spécial et il semble « être chez lui » mais ne tombez pas dans l’excès ! Et voilà comment en plus de 4000 ans, un territorial associable est devenu un chat domestique qui cohabite avec ses congénères et d’autres espèces.
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